En France, au travers de l’élargissement du nombre de valeurs éligibles au dispositif PEA-PME, du lancement d’un fonds de 500 M€ par la Caisse des Dépôts et Consignations, du choc de simplification administrative afin de faciliter la cotation et la levée de fonds en Europe, on observe une mobilisation croissante pour attirer à nouveau l’épargne vers les PME en Bourse.
En Europe, les initiatives de relance tels que le méga-plan Allemand de 500 milliards d’Euros ou plus largement le plan « Readiness 2030 » (Ex ReArm) de l’Union Européenne représentent également un réel soutien à venir pour le rebond de l’activité dans la Zone Euro. Les petites et moyennes valeurs, par essence plus exposées à l’économie domestique que les grandes valeurs, devraient ainsi être les grandes bénéficiaires.
Après plusieurs années de surperformance des grandes capitalisations et des principaux indices mondiaux comme le Nasdaq 100, le CAC 40 ou encore le S&P 500, l'année 2025 pourrait s’annoncer comme un potentiel point d'inflexion pour les investisseurs.
Historiquement, les petites et moyennes valeurs surperforment les grandes valeurs sur longue période. Ce constat ne s’est pas vérifié sur la période 2019-2024 qui a été marquante à deux égards, à savoir la durée et l’amplitude de cette période de sous-performance. L’une des explications principales réside dans la concentration des performances sur les méga-caps notamment technologiques et majoritairement américaines ces dernières années.
Néanmoins, les cycles boursiers montrent invariablement un retour à la moyenne : après plusieurs années de sous-performance, les Small & Mid Caps pourraient connaître une phase de rattrapage significative, comme en témoignent les premiers signaux observés dès l’été 2024.
Comme illustré sur le graphique ci-dessous, les moyennes capitalisations (représentées par l’indice Euro STOXX Total Market Mid - 163 entreprises de la Zone Euro avec une capitalisation boursière moyenne de 5,7 Mds€), observent un retour à la surperformance relativement aux grandes capitalisations (représentées par l’indice Euro STOXX – 300 plus grandes capitalisations de la Zone Euro) depuis avril 2024 et qui perdure désormais depuis l’été dernier.
Historiquement, le retour de la surperformance de la classe d’actifs des Small & Mid Caps démarre par les moyennes capitalisations avant de ruisseler progressivement sur le segment des plus petites capitalisations. En effet, parmi les 1650 entreprises européennes cotées qui représentent notre univers d’investissement, 630 sociétés sont en phase de surperformance (Accélération ou Pause) relativement à l’Euro STOXX. Parmi ces 630 sociétés, 520 sont des petites et moyennes valeurs cotées (capitalisation boursière <10 Mds€). (Source Odaad - GPS BCAP au 13/05/2025). Ces chiffres démontrent qu’une grande majorité des actions qui délivrent aujourd’hui une performance supérieure à celle de l’Euro STOXX sont des actions de petites et moyennes entreprises.
Enfin, à très court terme, nous observons également en France des signaux techniques de retournement haussier des petites valeurs relativement aux plus grandes. Le graphique ci-dessous représente la performance de l’indice Euronext PEA-PME 150 relativement au CAC 40 et illustre parfaitement la phase de sous-performance observée depuis 2021 qui est en train de s’inverser (croisement des moyennes mobiles 50 jours et 200 jours) au profit des petites capitalisations boursières.
Les petites et moyennes entreprises européennes cotées se distinguent par une exposition domestique plus importante que les grandes entreprises. Selon une étude de J.P. Morgan, les petites capitalisations européennes tirent en moyenne un quart de leurs revenus de l’extérieur de l’Europe, contre plus de la moitié pour les grandes capitalisations. Cet ancrage local leur confère une résilience accrue face aux tensions commerciales internationales initiées par l'administration Trump, car elles sont moins dépendantes des exportations et des chaînes d'approvisionnement mondialisées complexes.
Parallèlement, cette forte exposition domestique positionne les Small & Mid Caps comme les grandes bénéficiaires des plans de relance européens et nationaux. Des secteurs clés comme la défense (Plan Readiness 2030 - ReArm EU de 800 Mds€ sur 4 ans), la transition énergétique (REPowerEU), et les plans nationaux (méga-plan Allemand de 500 Mds€ sur 10 ans), ciblent des domaines où les PME sont des acteurs majeurs, stimulant ainsi leur croissance et leur innovation. L'impact de ces plans de relance va au-delà du simple soutien financier. Lorsque les PME captent ces fonds, que ce soit par des contrats publics, des subventions ou des financements, l'effet multiplicateur sur l'économie locale est souvent plus important.
En synthèse, la conjugaison d'une résilience plus élevée face aux désordres sur le commerce mondial et d'une exposition importante aux multiples plans de relance européens dessine des perspectives particulièrement encourageantes pour les Small & Mid Caps européennes comme illustré sur le graphique ci-dessous.
Au-delà de leur avantage domestique, les petites et moyennes capitalisations suscitent également un regain d'intérêt marqué par une série d'initiatives politiques et de place. En France, la réforme du PEA-PME (élargissement de l’univers d’investissement) cherche à encourager l'investissement des particuliers dans ces entreprises. Parallèlement, la Caisse des Dépôts et Consignations a lancé un fonds de fonds dédié (500 M€ à investir au sein de fonds de Small & Mid Caps), signalant une volonté institutionnelle forte de soutenir ce segment. Cette tendance n'est pas isolée à la France. En Italie, la Cassa Depositi e Prestiti a également mis en place un fonds similaire (600 à 700M€ à investir au sein de fonds de Small & Mid Caps).
Ces mesures visent essentiellement à améliorer la liquidité et l'attractivité de ce marché, crucial pour redynamiser de manière durable la classe d’actif. Ces initiatives espèrent créer ainsi un cercle vertueux favorisant le fléchage naturel de l’épargne vers les PME et ETI européennes. L'objectif commun est clair : relancer la collecte de capitaux vers les Small & Mid Caps.
Après un retour à la collecte positive au cours du 1er semestre 2024, le mois d’avril a été marqué par un rebond de la collecte (+198 M€), comme illustré sur le graphique ci-dessous. Malgré la volatilité des marchés, les fonds français de Small & Mid Caps ont possiblement eux aussi bénéficié du mouvement de rotation des capitaux des Etats-Unis vers l’Europe.
Evolution de la collecte nette des fonds PEA investis en Small & Mid Caps (M€, hors effets marchés)
=> Les maîtres mots : sélectivité, qualité et résilience
L'investissement dans les Small & Mid Caps requiert une approche méticuleuse : sélection des opportunités, analyse approfondie des fondamentaux et patience dans l'exécution.
Dans cette classe d'actifs, il convient de privilégier les entreprises présentant :
Pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur les spécialistes de Portzamparc Gestion afin d’investir sur la thématique de manière sélective et diversifiée. Nous vous invitons ainsi à (re)découvrir le fonds Portzamparc PME ISR (part P), une solution privilégiée pour investir la classe d’actif.
Il s’agit du fonds historique de Portzamparc Gestion depuis 1998, investi sur les PME-ETI cotées européennes et labellisé ISR. Eligible au PEA-PME mais également au PEA et à l’assurance vie, le fonds a une gestion active concentrée sur 30 à 40 convictions sélectionnées selon le modèle « GPS BCAP » de Portzamparc, afin d’investir sur les valeurs qui surperforment actuellement le marché. Le fonds est ainsi positionné majoritairement sur des valeurs en phase d’Accélération (73% du fonds au 15/05/2025).
L’équipe de gestion sélectionne les secteurs, thématiques ou entreprises qui bénéficient actuellement des tendances de marché les plus porteuses. Le fonds est ainsi investi actuellement sur des secteurs comme la défense et les banques ou sur des sociétés exposées principalement à leur économie domestique (Lottomatica ou Heijmans).
Cette philosophie d’investissement, conjuguée au rebond de la classe d’actifs observé depuis l’été 2024, a permis ainsi au fonds Portzamparc PME ISR de générer une performance depuis le début de l’année supérieure à 15% (part C). Le tableau des performances ci-dessous reprend la performance du fonds Portzamparc PME ISR (part C) comparée à celle des autres fonds français éligibles au PEA-PME et respectant le Label ISR.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures. Les investissements sont soumis aux fluctuations du marché et peuvent varier tant à la hausse qu'à la baisse.
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